édito du 9 janvier 2022

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Hebdomadier des secteurs Pastoraux de Blaye et de Bourg

Le baptême du seigneur, est la fête qui clôt le cycle de Noël. On la célèbre le dimanche qui suit le 6 janvier. L’Épiphanie inclut les trois mystères de l’adoration des Mages, du Baptême du Seigneur et des noces de Cana. La fête du Baptême du Seigneur est donc une sorte de démultiplication de l’Épiphanie.

Grégoire de Nazianze, un des Pères de l’Église du IVe siècle, écrivait : « Le Christ est illuminé par le baptême, resplendissons avec lui; il est plongé dans l’eau, descendons avec lui pour remonter avec lui. Jean est en train de baptiser, et Jésus s’approche; peut-être pour sanctifier celui qui va le baptiser; certainement pour ensevelir tout entier le vieil Adam au fond de l’eau. Mais avant cela et en vue de cela, il sanctifie le Jourdain. Et comme il est esprit et chair, il veut pouvoir initier par l’eau et par l’Esprit ». Ce propos de Grégoire de Nazianze dit tout du sens de la fête que nous célébrons.

Les quatre évangélistes rapportent que Jésus a commencé sa vie publique en recevant le baptême de Jean Baptiste. Ces récits, compris et écrits à la lumière de sa Résurrection, confirment leur témoignage de foi et montrent la nouveauté du baptême de Jésus. Jean Baptiste donnait un baptême d’eau caractérisé par le jugement et la purification en signe de “repentir pour la rémission des péchés” (Lc 3,3), c’est-à-dire pour surmonter la division entre les hommes et Dieu et changer de vie. En recevant le baptême, Jésus nous fait don, il nous fait entrer dans sa communion avec son père. I inaugure pour nous ce temps nouveaux, où ceux-là sont fils de Dieu qui sont conduits par l’Esprit de Dieu Rm8, 14. La parole de Dieu ‘’ Tu es mon Fils, moi aujourd’hui, je t’ai engendré’’ nous est adressée, elle est pour nous. Elle nous ouvre un chemin de confiance, de liberté, celle des enfants de Dieu et d’ouverture aux autres, elle est promesse de vie.

Jésus est descendu dans l’eau pour la sanctifier. Quand il en remonte, « il ramène en quelque sorte en l’élevant avec lui le monde submergé ». Désormais ceux qui renaitront de l’eau et de l’Esprit deviendront des fils adoptifs de Dieu cf 1P.1, 3. A nous de mériter ce nom, en nous mettant à l’écoute du ils unique.

                                                                                                                                 Père Jonas NAWANOU

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