édito du 8 octobre 2023

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Hebdomadier des secteurs Pastoraux de Blaye et de Bourg

   

  27 ème Dimanche du temps ordinaire

                                          l'édito de Mgr James pour le mois d'octobre 2023.

  « Lorsqu’ Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle » (Lc 1,41). Tressaillir, c’est être « touché à l’intérieur, avoir un frémissement intérieur », nous dit le Pape. Depuis la rentrée, avons-nous éprouvé cela ? Avons-nous fait cette expérience de la présence du Seigneur, de son action cachée et souvent imprévisible ?  Tressaillement devant la vie qui surgit ! Oh, c’est modeste ! Et parfois même, il a fallu déployer beaucoup d’énergie pour cela. Mais le Seigneur est présent au milieu de nos communautés chrétiennes.  Il les anime, Il leur donne vie. Il est aussi présent en nous : à notre étonnement parfois, nous nous lançons dans une nouvelle aventure, un projet qui nous plaît. Tressaillir ! c’est-à-dire, poursuit le Pape, «sentir que quelque chose bouge dans  notre cœur.  C’est le contraire d’un cœur froid et plat… Un cœur froid et plat traîne la vie de manière mécanique, sans passion, sans élan, sans désir. Et on peut tomber malade de tout cela dans notre société européenne : le cynisme, le désenchantement, la résignation, l’incertitude, un sentiment général de tristesse. Quelqu’un les a appelées « passions tristes » : c’est une vie sans tressaillement ».  Si nous éprouvons ces « passions tristes », à nous de les combattre, de trouver leur antidote : la participation à une « fraternité chrétienne », le sacrement de réconciliation, un temps d’adoration, des démarches qui aident à guérir et fortifier  nos cœurs !                                               

 Tressaillement devant le prochain

Mais aussi, à la suite de Notre-Dame, le jour de la Visitation, partir à la rencontre de l’autre et goûter la joie du partage. C’est le « tressaillement devant le prochain ».  Le Seigneur nous rejoint à travers des rencontres humaines, des engagements pris pour la fraternité. Lors de « la fête de la diaconie », prévue le 1er et 2 juin, nous nous réjouirons ensemble et remercierons celles et ceux qui sont engagés dans la diaconie de l’Église : l’éducation et le soutien des enfants en difficultés, l’accompagnement des personnes en situation de précarité ou d’isolement, l’accompagnement des aînés qui connaissent parfois la solitude, des personnes malades ou handicapées. Devant l’océan de misère ici et là-bas, nous encouragerons le développement des « diaconies paroissiales ». Car, « on ne joue pas avec la vie », répétait le Pape dans l’avion qui le ramenait à Rome.

On ne joue pas avec la vie !                                                                                               

 C’est une parole qui vaut pour les personnes migrantes, pour les personnes à la rue et sans logements. C’est une parole qui vaut aussi pour les enfants à naître. Le souci du Pape est aussi celui des personnes en fin de vie : « Qui écoute les gémissements des personnes âgées isolées qui, au lieu d’être valorisées sont parquées dans la perspective faussement digne d’une mort douce, en réalité plus salée que les eaux de la mer ? »  La fraternité inaugurée par le Christ dans son mystère pascal, la fraternité qui a sa source en Dieu, Notre Père, exige  cet accompagnement jusqu’au bout. Les « paroisses nouvelles » vont naître à l’occasion de la prochaine fête de Saint-André. Qu’elles soient, encore et toujours, attentives au tressaillement devant la vie, le tressaillement devant le prochain, désireuses de promouvoir l’Évangile du Christ. +Jean-Paul James 28 septembre 2023    

                       Cet édito est dans son intégralité sur le site du diocèse             

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