édito du 29 mai 2022
Aujourd'hui c'est ta fête, que je te souhaite joyeuse, comme l'enfance que tu m'as offerte, bercée par la douceur toujours présente, dans tes bras comme dans tes yeux. Ta voix est comme une caresse sur mon cœur.
La souffrance, elles en ont connu. De notre part, les insultes, elles en ont reçu. Des diatribes elles en ont été destinataires.
Parfois elles prennent des décisions et positions qui nous énervent, pourtant de bonnes sont la plupart dans nos vies et nous nous en rendons compte des jours après, des mois après, des années après.
A côté de nos pères qui parfois exagèrent, elles tiennent bon et le plus souvent pour notre cause. Elles endurent d'intolérables souffrances et n'eussent été leurs enfants pour la cause desquels elles pensent, elles sont encore là, beaucoup auraient quitté leurs maris.
Reconnaissance donc à elles.
Celles qui ne sont plus, qu'elles soient parties d'une manière ou d'une autre, qu'elles reposent en paix et que de là-haut, elles veillent sur nous.
Celles qui sont encore avec nous, disons-leur d'une manière ou d'une autre combien importantes elles sont à nos yeux. Exprimons-leur souvent notre amour. Il le faut. N'atermoyons pas. Offrons-leur ce dont elles ont besoin et dont nous sommes capables maintenant. Ce sont les seules qui peuvent rester affamées pour que nous mangeons, n'oublions pas. Faisons-leur le petit plaisir passager au moins. Ne remettons pas à demain.
Oui parce qu'Il est de remarque notoire que nous voulons souvent atermoyer, atermoyer, atermoyer avant de lui faire plaisir pendant que nous le pouvons. Pourtant nous n'atermoyons pas quand il s'agit de nos petites copines, nous faisons tout pour elles et parfois même elles nous trahissent, nous targuent et nous larguent. Qui de nos mères? Rien. Mais toujours les atermoiements!
Nous ne sommes pas maîtres de notre temps. Alors saisissons les occasions pour les surprendre de temps à autre et n'attendons pas la fête des mères pour les encenser et leur faire plaisir. Avant la fête des mères prochaine, ta mère ne sera peut-être pas là, qui sait?
Bien de choses à vous les mères de cette page.
Bien de choses aux mères qui lisent ce message.
Bien de choses aux mères des personnes qui lisent ce texte.
Bien de choses aux mères du monde entier.
Merci maman.
Père Jonas