édito du 20 février 2022

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Hebdomadier des secteurs Pastoraux de Blaye et de Bourg

Dieu a parlé à maintes reprises et sous maintes formes (…) jadis aux Pères par les prophètes, dira l’Auteur de l’Épître aux Hébreux. C’est par le Christ et en Lui que Dieu a révélé le mystère de Son amour miséricordieux. Jésus Christ est la Miséricorde Incarnée, écrira Sœur Faustine. Le mystère de la miséricorde de Dieu a pleinement resplendi dans Son incarnation, Sa vie, Ses miracles et Son enseignement, mais avant tout dans Sa passion, Sa mort et Sa résurrection. Le Saint Père Jean Paul II soulignait : Jésus a révélé, surtout par son style de vie et ses actions, comment l’amour est présent dans le monde où nous vivons, l’amour actif, l’amour qui s’adresse à l’homme et embrasse tout ce qui forme son humanité. Cet amour se remarque surtout au contact de la souffrance, de l’injustice, de la pauvreté, au contact de toute la « condition humaine » historique, qui manifeste de diverses manières le caractère borné et fragile de l’homme, aussi bien physiquement que moralement. Or la manière dont l’amour se manifeste est, dans le langage biblique, appelée : « miséricorde »

La relation de l’amour miséricordieux de Dieu constitue l’un des motifs essentiels de l’enseignement du Christ. Il en parle non seulement dans les paraboles : du père miséricordieux et de l’enfant prodigue (Lc 15, 11-32), du bon Samaritain (Lc 10, 30-37) et du serviteur impitoyable (Mt 18, 23-35), mais aussi par ses autres enseignements dans lesquels Il découvrait ce mystère. Car le Christ a enseigné l’amour miséricordieux de Dieu, mais il le rendait présent et en a fait le contenu fondamental de Sa mission salvatrice. Dès le début de Sa vie publique, invoquant les paroles du prophète Isaïe, Il a dit aux habitants de Nazareth qu’Il avait été envoyé pour porter la bonne nouvelle aux pauvres, la délivrance aux captifs, le retour à la vue aux aveugles, pour renvoyer en liberté les opprimés et proclamer une année de grâce du Seigneur (Lc 4, 18).

Mais l’amour miséricordieux de Dieu a été le plus pleinement révélé par Son Fils aux heures de Sa passion, Sa mort et Sa résurrection. Cette mise en œuvre de la miséricorde, capable de justifier l’homme, fut la plus grande réalisation de l’ordre salvifique que Dieu avait voulu dès le commencement dans l’homme, et, par l’homme, dans le monde.

                                                                                                                         Abbé Jonas Nawanou, vicaire

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