édito du 2 janvier 2022

Heureux le cœur qui recherche Jésus !

Les fêtes de la Nativité se poursuivent ! Après avoir célébré Noël où Jésus nous est apparu petit et nu pour manifester la bonté et la grandeur de notre Dieu ; après avoir accueilli la Sainte Famille de Nazareth porteuse de lumière et de joie rayonnante pour toutes nos propres familles humaines ; après avoir invoqué le Seigneur au 1*' janvier pour qu'il fasse retomber sur le monde ses grâces de paix, nous honorons en ce jour la manifestation (Eπɩɸάvɛɩα - Epiphaneia) d'un Dieu qui s'est laissé connaître et aimé aux nations païennes par ces savants venus de loin.

Notre époque consumériste, dans les cadeaux ‘luxueux' apportés par ces hommes à l'enfant, pourrait voir d'un bon œil cet apport de richesses, faisant de l’Épiphanie la fête de l'Abondance souhaitée en ce début d'année mais finalement bien loin du sens profond de notre fête chrétienne. Car cette société dans laquelle nous évoluons nous éloigne bien souvent de nos belles traditions, alors qu'ailleurs, tant de chrétiens meurent pour les vivre.

Pourtant l'étoile n'a pas menti. Leur longue route s'arrête devant le Roi des Juifs offert à l'adoration, installé sur les genoux de sa mère. La piété en a fait trois rois aux races et âges divers : Balthazar, jeunesse de l'Afrique ; Melchior, l'Européen à barbe blanche; Gaspard l'oriental, Et leur cœur en sera changé. Eux aussi, comme les bergers et les anges, ne cesseront de louer Dieu pour ce don qui leur a été fait. Venus avec des cadeaux matériels, ils repartent avec un cœur rempli de la grâce de Dieu offerte à tous les hommes de bonne volonté cachés dans toutes les nations.

Puissions-nous également être porteurs de ces grâces et nous le redire tout au long de cette année. Parce qu'il nous est bon, à chacun en ce début  d'année, de  prendre le temps de nous redire,  comme dans le psaume 132 « qu'il est doux, pour des frères, de vivre ensemble et d'être unis ››.

De la part de vos prêtres et des EAP, bonne et sainte année !

                                                                                                      votre curé, Jean-Laurent MARTIN