édito du 19 septembre 2021

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Hebdomadier des secteurs Pastoraux de Blaye et de Bourg

Nous aspirons tous et toutes à quelque chose, la plupart du temps à quelque chose qui nous apporte le plaisir et le confort : « la vie est trop courte, saisis-la à pleines dents car tu n’auras pas forcément d’autre occasion »

Est-il mal de désirer une vie bonne ? Certainement pas. Mais il nous faut examiner en profondeur la nature de nos désirs car, souvent, ils portent sur la satisfaction de nos intérêts égoïstes.

« La non-violence est la plus grande force que l'humanité ait à sa disposition », affirmait celui que l'on considère désormais comme son fondateur et son représentant majeur, Mohandas Karamchand Gandhi. La souffrance touche tout le monde. Violence, maladie, accidents, problèmes relationnels, échec, ne pas être reconnu, être mal aimé… La liste est interminable ! La Bible prend ce problème très au sérieux. Elle parle aussi de la souffrance spirituelle comme conséquence de la rupture de relation entre l’homme et Dieu.

Au fur et à mesure de la révélation biblique, les textes ouvrent des pistes pour essayer de traverser la souffrance. La personne de Jésus-Christ joue ici un rôle fondamental. « Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n’y aura plus de mort, il n’y aura plus ni deuil, ni lamentations, ni douleur. En effet, les choses anciennes auront disparu. » (Ap. 21.4)

 Les hommes ont pourtant de tout temps cherché à éclairer le mystère du mal pour mieux se prémunir contre ses ravages. Tout d'abord, la tentation a été grande de considérer le mal comme étant voulu par une puissance extérieure, malveillante, malfaisante. Or, dans la foi chrétienne, on n'a jamais "mérité" de souffrir : ce serait l'image d'un Dieu vengeur qui règle des comptes, qui récompense ses créatures selon son bon vouloir. Job, dans la Bible, fidèle parmi les fidèles, a subi tous les malheurs du monde.

Le mal peut trouver sa source dans la responsabilité et l'action "coupable" de l'homme. Dieu a voulu créer l'homme libre. Mais s'il est libre de faire le bien et de vivre en cherchant l'épanouissement de chacun, il est aussi en mesure - nous l'avons tous expérimenté - de céder à la méchanceté, à la violence, au mal qui blesse et détruit les autres.

                                                                                                                                             Abbé Jonas NAWANOU

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