édito du 17 janvier 2021

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Propositions paroissiales pour les messes

Secteurs Pastoraux de Blaye et de Bourg

 

Notre Dame de l’Espérance, priez pour nous !

Tout au long de son histoire chrétienne, la France a eu l’honneur d’être souvent le lieu d’apparitions mariales. Le récent pèlerinage du ‘M de Marie’ nous a d’ailleurs montré combien la Vierge s’est inscrite dans le pays de la France. Si Lourdes reste aujourd’hui le lieu le plus connu par les fidèles ou nos contemporains, il est à noter la présence de presque 3000 sanctuaires dédiés à la Vierge Marie parmi lesquels les lieux de pèlerinage de La Salette, Paris, Pellevoisin, Notre-Dame du Laus et Pontmain.

C’est dans ce dernier qu’il y a 150 ans, le 17 janvier 1871, alors que la France semble vaincue par l’invasion prussienne et que l’angoisse est grande dans tout le pays, quatre jeunes voyants vont contempler une belle dame en plein ciel et vêtue d’une robe bleue parsemée d’étoiles, comme la voûte étoilée de l’église paroissiale. Elle tend les mains en avant et sourit aux enfants qui seuls peuvent la voir. En raison du grand froid présent ce soir-là, les habitants du hameau vont se réfugier dans la grange faisant face à l’apparition priant le chapelet avec les religieuses de la petite école et l’abbé Michel Guérin, curé de la paroisse et fervent dévot de la Vierge. Pendant le chapelet, la ‘Belle Dame’ grandit lentement au fur et à mesure des Ave Maria et les étoiles se multiplient sur sa robe. Au fur et à mesure des cantiques, va apparaître sur une banderole le message que la vierge donne aux voyants : « Mais priez mes enfants. Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher ». Alors que l’assemblée, enthousiaste par la lecture du message maintes fois répété par les voyants se met à chanter le cantique ‘Mère de l’espérance’, Marie, avec un sourire rayonnant lève les mains à hauteur de ses épaules et rythme avec ses doigts le chant. Puis son visage s’assombrit tandis qu’une croix rouge vif apparaît devant elle, portant le crucifié d’un rouge foncé. Marie s’en saisit et montre, douloureuse, la croix de son Fils aux enfants et à l’assemblée pétrie d’émotions. Au bout de quelques minutes, après la disparition du crucifix, Marie reprend l’attitude du début et sourit à nouveau. Vers les neuf heures, trois heures après le début de l’apparition, pendant la prière du soir, la Vierge s’efface progressivement pour disparaître au regard des enfants. Les Prussiens qui devaient prendre Laval ce soir-là n’y sont pas entrés. Le lendemain, ils se sont repliés. L’armistice est signé le 25 janvier. Les 38 jeunes de Pontmain reviennent tous sains et saufs. Très vite, l’apparition suscite une grande ferveur. L’année suivante, l’Eglise reconnait l’authenticité de l’apparition et l’abbé Guérin assure l’accueil des pèlerins et diffuse largement le message de confiance de la Vierge de Pontmain.

Mère de l’Espérance, Notre-Dame de Pontmain, en ces temps troublés que nous traversons, comme votre message est actuel pour nous ! Venez nous redonner le goût de la prière et l’Espérance ! Et faites qu’avec notre paroisse, nous puissions nous rendre nous aussi cette année en pèlerinage dans votre sanctuaire.                           Abbé Jean-Laurent MARTIN, votre curé

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