édito du 14 novembre 2021
Tout au long de ce mois de novembre, depuis la fête de la Toussaint jusqu’à la fin de l’année liturgique, nous prions et honorons nos morts et ceux qui ont disparus de cette terre. Pendant trois jours, peut-être avons-nous pu faire partie de ceux qui se sont rendus dans les cimetières pour prier, fleurir ou illuminer les tombes et les caveaux de nos défunts et les bénir en présence du prêtre ou du diacre. Ces gestes profondément religieux ont leurs enracinements chrétiens.
Une autre façon de nous rendre présents avec eux dans la prière se manifeste aussi par le désir de faire célébrer une ou plusieurs messes pour le repos de leur âme. Demander la célébration d’une messe, c’est offrir à toute l’Église la possibilité de prier pour une intention particulière. Les raisons sont multiples : pour un défunt, pour un vivant, pour rendre grâce d’un événement heureux. L’intention pour un défunt manifeste sa présence parmi les vivants. C’est faire mémoire de sa vie et célébrer avec lui la Gloire de Dieu. Prier pour un défunt, c’est aussi mettre plus avant la relation spirituelle qui nous unit entre les vivants certes mais aussi avec les morts. Le Catéchisme de l’Église nous rappelle : dès les premiers temps, l’Église a honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages en leur faveur, en particulier le sacrifice eucharistique (cf. DS 856), afin que, purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu. L’Église recommande aussi les aumônes, les indulgences et les œuvres de pénitence en faveur des défunts (§ 1032).
Pour cela, il suffit de prendre une enveloppe destinée à cette intention ‘offrir une messe’ et y déposer votre intention avec votre nom, celui de la personne pour laquelle vous voulez faire prier, et vos coordonnées afin que l’on puisse vous confirmer la date et l’heure de la célébration…
Visiter un cimetière, offrir une messe, voilà des œuvres de miséricorde par lesquelles nous proclamons l’espérance chrétienne que tous nous ressusciterons. Nous partageons l’espérance qui a poussé Marthe à demander à Jésus de ramener à la vie son frère Lazare qui était mort. Nous vivons cette foi des saintes femmes devant le tombeau vide. Avec les défunts mais vivants en Dieu, manifestons notre attente commune du jour de Dieu en Jésus-Christ notre sauveur.
Père Jean-Laurent MARTIN, votre curé