édito du 6 novembre 2022

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Hebdomadier des secteurs Pastoraux de Blaye et de Bourg

Extrait de l’édito de la lettre du Diocèse pour le mois de Novembre par Mgr Jean-Marie LE VERT

La foi de l’Église nous affirme que le ciel est ouvert à tout homme, même et surtout à ceux qui sont apparemment complètement « ordinaires », parce que ce sont eux qui sont les plus nombreux au ciel, « une foule immense que nul ne peut dénombrer » (Ap 7, 9). Ces saints nous disent que la sainteté est en fait quelque chose de très répandue. Le pape François nous le répète : « L’Esprit Saint répand la sainteté partout… J’aime voir la sainteté dans le patient peuple de Dieu : chez ces parents qui éduquent avec tant d’amour leurs enfants, chez ces hommes et ces femmes qui travaillent pour apporter le pain à la maison, chez les malades, chez les religieuses âgées qui continuent de sourire… C’est cela, souvent, la sainteté ‘‘de la porte d’à côté’’, de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la présence de Dieu, ou, pour employer une autre expression, ‘‘la classe moyenne de la sainteté’’ » (Gaudete et exultate n° 6-7).

Au sein de cette sainteté ordinaire et répandue, le Pape nous invite à éviter de nous comparer, car chacun est unique. Il n’y a jamais eu et il n’y aura plus jamais sur terre quelqu’un comme chacun de nous. Chacun est aimé de façon unique par le Seigneur, et est appelé par lui à être tel saint bien spécifique. Pour cela, il nous a formés tels que nous sommes. Il n'y a donc pas deux saintetés identiques dans le monde. Chacune est incomparable. Quelle joie et quel émerveillement !

 

Offrons des messes pour nos défunts

 C’est une dévotion essentielle. Illustrant le grand mystère de la communion des saints, elle soulage les souffrances des défunts qui se purifient dans le purgatoire avant de pouvoir accéder au Paradis. C’est ce que rappelle le Catéchisme de l’Église catholique : « Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel ». L’Église insiste sur la puissance du Sacrifice eucharistique pour obtenir cette libération, mais elle « recommande aussi les aumônes, les indulgences et les œuvres de pénitence en faveur des défunts ».

Offrir des messes pour les défunts n’est pas une preuve de superstition, mais un acte fort qui œuvre à la libération rapide des défunts et confirme l’espérance du ciel dans le cœur de tous les vivants. C’est le cri plein de joie que lançait saint Cyprien au IIIe siècle : « Notre patrie, c’est le ciel… Là un grand nombre d’êtres chers nous attend, une immense foule de parents, de frères et de fils nous désire ; assurés désormais de leur salut, ils pensent au nôtre… Hâtons-nous d’arriver à eux, souhaitons ardemment d’être vite auprès d’eux et d’être vite auprès du Christ ».  aleteia.org

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