édito du 16 avril 2023

NE NOUS LASSONS PAS DE FAIRE LE BIEN

Portes ouvertes :

Elles volent en éclats,

les portes verrouillées qui nous enferment dans nos tombes :

               - celles de nos échecs et de nos fautes, de notre isolement, de notre incapacité à vivre avec les autres et avec Dieu.

Elle s’ouvre avec fracas,

la porte de la mort qui nous ferme tous les ciels :

               - ceux du bonheur d’aimer et d’être aimé, de la paix et de la justice.

Elle est ouverte la porte de la Vie,

et plus jamais elle ne se refermera.

               - Car il est vivant, Celui que nos peurs,

               nos aveuglements et nos haines avaient rejeté et enfermé dans la mort .Et il détient pour tous les humains les clefs de la vie et de l’amour partagé.

Tout désormais devient possible :

Les portes fermées qui devaient nous protéger de l’intrusion des autres, s’ouvrent pour laisser passer l’air frais et vivifiant de la confiance et de l’amitié.

               - Celles qui nous enfermaient dans notre orgueil, dans l’injustice du péché et le silence de la mort, s’ouvrent à la joie d’une nouvelle rencontre, à l’émerveillement de la présence de Dieu , au sens retrouvé de l’espérance et de la vie.

C’est Pâques !

               Le Christ ressuscité, vivant pour toujours inaugure pour nous  et pour toute humanité, un monde sans claquements de serrures qui se ferment, sans portes derrière lesquelles on se barricade, le monde de la liberté, de l’accueil, de la vie et de l’avenir ouverts.

Bénédiction

Dieu notre Père, nous te rendons grâce pour la joie qui s’est emparée des disciples de ton Fils au matin de Pâques. Nous contemplons le Ressuscité, qui n’est autre que le Crucifié entré dans ta gloire. L’Agneau immolé désormais vivant, debout dans la lumière du monde nouveau.

Nous t’en prions, Seigneur notre Dieu : transforme nos existences et nos humbles réalités terrestres à l’image de ton Fils et au souffle de l’Esprit Saint. Avec tous les témoins de l’Agneau, fais de nous des pèlerins de la Pâque éternelle.

Béni sois-tu aux siècles sans fin, pour les hommes et les femmes qui agissent et se battent contre les forces de mort, pour les défenseurs des germes de vie déposés dans la création et pour les baptisés, convaincus qu’ils sont d’ores et déjà passés de la mort à la vie !