Centenaire de l'Armistice

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Edito du dimanche 11 novembre 2018.

En ce dimanche où nous célébrons la mort et la résurrection du Christ, nous commémorons le centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918.  La fin des combats de la 1ère guerre mondiale. Des combats qui ont fait près de 10 millions de morts, hommes femmes, enfants aumôniers de guerre.

Dans l’une de ses lettres de guerre, le Père François MOREAU, moine de l’abbaye saint Martin de Ligugé qui était sous les drapeaux, écrit le 9 novembre 1918 :

Un mot ce soir : il partira demain, veille de St Martin. Est-ce que notre grand St Martin qui a déjà tant fait pour la France ne va pas, cette année, pour sa fête, nous apporter la paix, consécration de notre victoire ?  Et quelle joie plus grande encore si cette paix extérieure nous apportait aussi la paix intérieure qu’avant la guerre nous connaissions si peu ! En tout cas, voilà presque l’après-guerre qui commence. »

Car si la guerre a été gagnée il faudrait maintenant gagner la paix. Le pape Benoit XV écrit en décembre 1918 :

Ce jour que l’univers entier attendait anxieusement depuis longtemps et que tous les peuples chrétiens appelaient de leurs ferventes prières… nous le voyons, arrivé brusquement. Le bruit des armes a enfin cessé. Une paix solennelle n’a pas encore mis fin à la sauvage guerre, mais cependant cet armistice qui a arrêté les carnages sur terre, sur mer et dans les airs, a heureusement ouvert la porte et le chemin de la paix… Comme cela intéresse souverainement le bien général, c’est un devoir, surtout pour les catholiques qui, par profession, travaillent au bonheur et à la paix de la société humaine, d’invoquer par la prière l’assistance de la divine Sagesse pour les délégués à la conférence de la paix… »

Ce qui est vrai en 1918 l’est toujours en 2018 : nous devons chaque jour œuvrer à gagner la paix. Le Pape François rappelait cette année, lors de la fête de Pâques :

Le Christ avec sa mort et sa résurrection, a vaincu le péché qui séparait l’homme de Dieu, l’homme de lui-même, l’homme de ses frères… Il a rétabli la paix, commençant à tisser la toile d’une nouvelle fraternité… Seule cette fraternité peut garantir une paix durable, peut vaincre les pauvretés, peut éteindre les tensions et les guerres, peut extirper la corruption et la criminalité. »

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