Conférence de carême du frère Benoît Marie, carme

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Dimanche 18 février 2018, le frère Benoît Marie de l'Enfant Jésus, carme du Broussey, a donné un enseignement pour nous aider à entrer en carême.

« S’il faut pleurer, pleurer nos péchés, si cela nous rapproche de Dieu, si Dieu nous le demande, et bien pleurons nos péchés. »

« Le sort éternel de notre vie est en jeu dans ce carême. »

« Retrouvez les grandes aspirations de vos cœurs d’enfant. »

« On jeûne pour prendre conscience à la fois de sa misère profonde et en même temps de la puissance de la grâce. »

« L’amour de nos frères est le lieu privilégié de l’incarnation de notre amour de Dieu. »

« Notre génération est extrêmement vulnérable aux petites froissures, aux petites remarques désagréables. »

« Le principal frein à notre sanctification et à aimer, à faire l’aumône à nos frères, c’est notre sensibilité. »

« Un peu de sensibilité, c’est extrêmement important pour avoir de l’empathie les uns pour les autres, pour communier à la souffrance des autres, mais beaucoup de sensibilité, c’est un vrai obstacle parce que je prends tout au tragique. »

« C’est un vrai défi de passer outre notre sensibilité. »

« Dans vos relations paroissiales, pour que votre paroisse grandisse, il faut faire abstraction de ces petites piqûres qui font la trame de nos journées … savoir m’affranchir de ces petites piqûres, savoir m’affranchir de ma susceptibilité. Ayez vraiment conscience que nous sommes ultra susceptibles et que c’est un véritable obstacle pour une vie paroissiale, pour une vie communautaire. »

« Pensez quelques instants à la personne de la paroisse qui vous est la plus insupportable en ce moment … pensez que Jésus est mort pour le salut de cette personne … la fleuriste remplaçante alors que je suis la fleuriste titulaire … sourire durant tout ce carême à la personne de la paroisse qui est la plus désagréable pour vous en ce moment. »

« "Nous nous estimons à un si haut prix, nous sommes si lents à faire à Dieu le don absolu de nous-même que nous n’en finissons plus de nous préparer à cette grâce." Sainte Thérèse »

« Demander au Seigneur la grâce d’aller au-delà de ce que nous ressentons. »

« Si votre prière est difficile, si votre relation à Dieu ressemble à une histoire d’amour qui s’étiole, ne lâchez pas ! »

« Soyons généreux et courageux dans le don de nous-mêmes et Dieu nous comblera bien au-delà de nos espérances. »

« La miséricorde n’est pas le relativisme : Jésus est mort pour tous nos péchés. Il n’y a aucune démagogie en Jésus. »

« La première miséricorde à demander au Seigneur, c’est de nous reconnaître pécheur, et la deuxième de lui demander de nous pardonner nos péchés. »

« Le disciple du Christ qui fait son carême 2018 doit tout faire par et pour l’amour de Jésus. Si ce n’est pas le cas, les actes ascétiques que nous posons, en nous gonflant d’orgueil, nous éloignent bien plus du Christ qu’ils ne nous en rapprochent. »

« Si l’on n’est pas vigilant, on prend la plus grande pente, et la plus grande pente, c’est l’égoïsme et l’orgueil. Le cri d’amour de Jésus : "Au moment où vous voulez vous rapprocher de moi, au moment où je vais me rapprocher de vous, de grâce, ne retournez pas les choses". Quand nous serons tentés de servir subtilement notre image au lieu de servir Dieu, nous nous rappellerons ce propos répété trois fois par Jésus dans l’évangile de mercredi : "Ton Père voit ce que tu fais dans le secret, il te le revaudra." »

« Dans une vie de paroisse, on a un besoin de reconnaissance maladif. C’est très difficile de rendre service sans se faire valoir. »

« La prière nous donne l’amour pour jeûner et aimer les autres. C’est le lieu où notre amour prend sa source. »

« Quand on aborde la confession avec un cœur vraiment contrit, avec le ferme propos de ne plus pécher, quand on l’aborde avec un cœur qui reconnait humblement son péché, alors, aux paroles du prêtre, on est vraiment pardonné par le Christ Jésus lui-même. Tout est effacé. »

« Quand vous allez vous confesser, l’amour de Jésus reconstruit votre âme. »

« Cela fait partie intégrante de notre salut, pour Jésus, que de nous faire toucher notre misère. C’est douloureux, on peut être scandalisé, mais en même temps, cela nous oblige à une humilité radicale. Nous ne méritons pas le salut. Jésus nous le donne. Mère Teresa disait : "Si tu me sauves, c’est parce que tout dépend de toi." Plus on chemine avec Jésus, plus on voit notre misère, parce que la grâce fait tomber beaucoup de faux-semblants, mais plus on tient par la miséricorde de Dieu, plus on est abandonné à la miséricorde. »

« Toute la charité de Jésus c’est de nous amener à faire la vérité sur nous-mêmes avec pédagogie et grande douceur vers le lieu de notre misère. Jésus nous amène au lieu de notre misère, pour sauver notre misère. S’il ne nous amène pas à notre misère, il ne peut pas par sa grâce la transformer. »

« Jésus veut une rencontre en vérité. »

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